Méthode quotidienne "Assimil". Le latin sans peine
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- Publication date
- 1966
- Usage
- Public Domain Mark 1.0
- Topics
- Latin language, grammar
- Publisher
- Paris : Assimil
- Collection
- opensource
- Language
- French
Manuel scolaire
- Addeddate
- 2016-10-26 22:59:35
- Fixed-ppi
- 300
- Identifier
- DesessardLatinSansPeine1page
- Identifier-ark
- ark:/13960/t59d1x31g
- Ocr
- ABBYY FineReader 11.0
- Ppi
- 300
- Scanner
- Internet Archive HTML5 Uploader 1.6.3
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Reviewer:
Darcy Carvalho
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May 2, 2019
Subject: A Teach Yourself Latin in French by C. Dessard
Subject: A Teach Yourself Latin in French by C. Dessard
This method is suitable only for adults willing to learn Latin for today without a teacher. The work is very large and contains lessons with short texts, notes and grammatical explanations. C. Dessard was an enthusiast in propagating Neo-latin as a living language. Darcy Carvalho
C. DESESSARD LE LATIN SANS PEINE. COLLECTION ASSIMIL, 1966, 546 PAGES, AVEC ILLUSTRATIONS ET DISQUES. Georges DEVALLET. « Voici une entreprise dont l'annonce réjouira le coeur de tous ceux qui depuis bien des années font effort pour arracher au latin la triste étiquette de «langue morte». Car c'est la pédagogie Ia plus directe, associant le disque au livre, supprimant le maitre, renonçant à rien faire apprendre par coeur, que la collection Assimil s'est depuis longtemps rendue célebre dans l'étude des langues modernes qu'elle nous promet «sans peine». Et nous retrouvons aujourd'hui sous la couverture brune aux lettres d'or la même typographie, le même présentation en courts exercices, illustrés des inimitables petits dessins.
L'ouvrage, comme il se doit, tente de donner à l'étude du latin un caractere extrêmement vivant. II est divisé en cent une leçons, auxquels s'ajoute un appendice grammatical de soixante pages. L'auteur prend soin d'insister, des la premiere leçon, sur l'importance de la prononciation, et fait imprimer en caracteres gras la syllabe tonique; les phrases sont courtes et traitent de sujets familiers, le plus souvent sous forme de dialogue. Nous savions depuis le dictionnaire de Bacci que tout ou presque pouvait se dire en latin : cet ouvrage nous le confirme, en nous rappelant par exemple, dans la 18 leçon, que Saint-Exupéry était pilote (aeronauta) d'avions de ligne ou d'avions postaux (aeronaves vectoriae vel cursuales). Ailleurs, on recourt à quelques textes d'auteurs anciens : saint Augustin, Plaute, Cicéron, Pline le Jeune, ou à des extraits d'ouvragcs modernes en Iatin, comme Ia traduction qu'a donnée du Petit Prince A. Haury. Tout cela forme un ensemble assez cohérent, d'aspect plaisant, et agréable à lire.
On peut se demander toutefois quelle en sera l'efficacité. Car appliquer à l'étude du latin les principes pédagogiques de cette collection semble une gageure : tout doit se faire par Ia pratique, par la répétition; Ia méthode est entierement inductive et rien ne doit être appris par creur. En outre, le maitre en est absent : la conséquence qui risque d'être en contradiction avec le fondement même de la méthode est la prolifération des notes qui occupent, à la fin de chaque Ieçon, une place dont l'importance dépasse de Ioin celle du texte lui-même. La grammaire latine y est présentée par miettes, à mesure qu'apparaissent Ies faits morphologiques et syntaxiques : la notion de déclinaison apparait ainsi progressivement, de la façon même (l'auteur le dit, page 9) dont un enfant apprend sa langue maternelle. Mais tel n'est pas, en fait, le public auquel on s'adresse: il s'ensuit un sentiment de confusion, de gaspillage de temps et d'efforts, alors que quelques pages d'explications liminaires rendraient aux exercices leur efficacité; sans doute l'usage répété des formes nominales et verbales est-il le meilleur moyen de bien retenir la morphologie latine; encore faudrait-il que le systeme même de la langue fut brievement et clairement exposé. Telles qu'elles se présentent, ces notes semblent bien trop abondantes pour être assimilables par le lecteur soucieux de respecter le rythme de la progression.
L'on peut enfin se demander à quel public l'auteur a voulu s'adresser. Ce n'est certainement pas à celui de nos établissements secondaires. S'agit-il de ces étudiants qui entrent en faculté avec le regret de n'avoir pas étudié le latin ou qui s'aperçoivent que la voie qu'ils ont choisie postule une certaine connaissance de cette langue ? II semble, dans ce cas, qu'une méthode plus déductive, appuyée sur un vocabulaire plus proche de celui des textes littéraires, constituerait une voie plus rapide et plus sure. Restent donc ceux de nos contemporains que le souci de parfaire leur culture peut pousser pour toutes les raisons que l'auteur expose dans sa préface à entreprendre l'étude du Iatin en une sorte de « recyclage » inattendu puisqu'il s'applique au passé: souhaitons alors que cet ouvrage leur donne et le gout de lire les plus beaux textes et la formation de l'esprit comme de l'oreille, qui pourra Ies leur faire apprécier. Georges DEVALLET. » Source :
https://www.persee.fr/doc/bude_0004-5527_1967_num_1_1_2968_t1_0161_0000_2
Prof. Dr. Darcy Carvalho. Studies in Medieval and Modern Latin.
C. DESESSARD LE LATIN SANS PEINE. COLLECTION ASSIMIL, 1966, 546 PAGES, AVEC ILLUSTRATIONS ET DISQUES. Georges DEVALLET. « Voici une entreprise dont l'annonce réjouira le coeur de tous ceux qui depuis bien des années font effort pour arracher au latin la triste étiquette de «langue morte». Car c'est la pédagogie Ia plus directe, associant le disque au livre, supprimant le maitre, renonçant à rien faire apprendre par coeur, que la collection Assimil s'est depuis longtemps rendue célebre dans l'étude des langues modernes qu'elle nous promet «sans peine». Et nous retrouvons aujourd'hui sous la couverture brune aux lettres d'or la même typographie, le même présentation en courts exercices, illustrés des inimitables petits dessins.
L'ouvrage, comme il se doit, tente de donner à l'étude du latin un caractere extrêmement vivant. II est divisé en cent une leçons, auxquels s'ajoute un appendice grammatical de soixante pages. L'auteur prend soin d'insister, des la premiere leçon, sur l'importance de la prononciation, et fait imprimer en caracteres gras la syllabe tonique; les phrases sont courtes et traitent de sujets familiers, le plus souvent sous forme de dialogue. Nous savions depuis le dictionnaire de Bacci que tout ou presque pouvait se dire en latin : cet ouvrage nous le confirme, en nous rappelant par exemple, dans la 18 leçon, que Saint-Exupéry était pilote (aeronauta) d'avions de ligne ou d'avions postaux (aeronaves vectoriae vel cursuales). Ailleurs, on recourt à quelques textes d'auteurs anciens : saint Augustin, Plaute, Cicéron, Pline le Jeune, ou à des extraits d'ouvragcs modernes en Iatin, comme Ia traduction qu'a donnée du Petit Prince A. Haury. Tout cela forme un ensemble assez cohérent, d'aspect plaisant, et agréable à lire.
On peut se demander toutefois quelle en sera l'efficacité. Car appliquer à l'étude du latin les principes pédagogiques de cette collection semble une gageure : tout doit se faire par Ia pratique, par la répétition; Ia méthode est entierement inductive et rien ne doit être appris par creur. En outre, le maitre en est absent : la conséquence qui risque d'être en contradiction avec le fondement même de la méthode est la prolifération des notes qui occupent, à la fin de chaque Ieçon, une place dont l'importance dépasse de Ioin celle du texte lui-même. La grammaire latine y est présentée par miettes, à mesure qu'apparaissent Ies faits morphologiques et syntaxiques : la notion de déclinaison apparait ainsi progressivement, de la façon même (l'auteur le dit, page 9) dont un enfant apprend sa langue maternelle. Mais tel n'est pas, en fait, le public auquel on s'adresse: il s'ensuit un sentiment de confusion, de gaspillage de temps et d'efforts, alors que quelques pages d'explications liminaires rendraient aux exercices leur efficacité; sans doute l'usage répété des formes nominales et verbales est-il le meilleur moyen de bien retenir la morphologie latine; encore faudrait-il que le systeme même de la langue fut brievement et clairement exposé. Telles qu'elles se présentent, ces notes semblent bien trop abondantes pour être assimilables par le lecteur soucieux de respecter le rythme de la progression.
L'on peut enfin se demander à quel public l'auteur a voulu s'adresser. Ce n'est certainement pas à celui de nos établissements secondaires. S'agit-il de ces étudiants qui entrent en faculté avec le regret de n'avoir pas étudié le latin ou qui s'aperçoivent que la voie qu'ils ont choisie postule une certaine connaissance de cette langue ? II semble, dans ce cas, qu'une méthode plus déductive, appuyée sur un vocabulaire plus proche de celui des textes littéraires, constituerait une voie plus rapide et plus sure. Restent donc ceux de nos contemporains que le souci de parfaire leur culture peut pousser pour toutes les raisons que l'auteur expose dans sa préface à entreprendre l'étude du Iatin en une sorte de « recyclage » inattendu puisqu'il s'applique au passé: souhaitons alors que cet ouvrage leur donne et le gout de lire les plus beaux textes et la formation de l'esprit comme de l'oreille, qui pourra Ies leur faire apprécier. Georges DEVALLET. » Source :
https://www.persee.fr/doc/bude_0004-5527_1967_num_1_1_2968_t1_0161_0000_2
Prof. Dr. Darcy Carvalho. Studies in Medieval and Modern Latin.
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